Pet-sitter et blogueuse : toute une histoire !

S’occuper des animaux et Écrire pour Vivre dignement

​Bonjour à vous et bienvenue sur mon site ! Je m’appelle Marie, je suis installée à Beure, au sud de Besançon (Doubs) et j’exerce en tant que pet-sitter indépendante depuis l’été 2025. Je tiens également ce blog, qui est divisé en deux grandes parties : des articles sur les animaux et des articles d’inspirations diverses comme des poèmes, des réflexions sociétales, etc. Mon parcours très hétéroclite m’a beaucoup enrichie au fil des années et des rencontres, pour me conduire à l’endroit juste pour moi aujourd’hui. Je vous laisse le découvrir sur cette page de présentation. Bonne lecture !

Ma vie avant d’être pet-sitter et ce qui m’a conduit à travailler avec les animaux

​​​Mon amour pour les animaux remonte à l’enfance, mais ce n’est que récemment que j’ai envisagé d’en faire un travail. En effet, j’ai très tôt remarqué que lorsque l’animal devient un « moyen » pour gagner de l’argent, les êtres humains ont tendance à le considérer comme une chose, à le négliger, voire à le maltraiter. Il était bien sûr inenvisageable pour moi de tomber dans ce cercle vicieux, c’est pourquoi j’ai d’abord suivi d’autres voies professionnelles. Après des études en langues, j’ai exercé en tant que traductrice indépendante, puis soignante en EHPAD et enfin, médiathécaire

​En 2024, j’ai étudié la rédaction web et le SEO, ce qui m’a permis d’améliorer la rédaction de mes articles et de comprendre les mécanismes du référencement naturel. Des compétences bien utiles lorsqu’on tient un blog et qu’on veut créer du contenu de qualité ! Initialement, j’envisageais de travailler dans ce domaine, mais j’ai vite constaté que ça ne me correspondait pas. En effet, cette formation m’a ouvert les yeux sur l’impact inquiétant que les GAFAM* ont sur nos vies. La lecture de La civilisation du poisson rouge de Bruno Patino a achevé de me convaincre. J’ai renoncé à me lancer dans cette activité car elle était trop en contradiction avec ma vision du monde, où nous ne sommes pas les marionnettes de la technologie, des réseaux sociaux et de leurs fondateurs, mais où ces outils sont au service du bien-être des êtres vivants. ​Enfin, lors de cette formation, j’ai pris conscience que j’aime écrire sans contrainte, sur des sujets que je choisis et qui me tiennent à cœur. Comme les animaux ! Les idées d'articles ne manquent pas et j’essaie de promouvoir des associations de protection animale par la même occasion, en illustrant les articles avec des animaux de refuge

​À cette même période, j’ai décidé d’initier un projet de grande ampleur : créer un refuge pour animaux. J’ai donc suivi une formation pour obtenir l’ACACED, une formation indispensable lorsqu'on veut travailler avec les animaux de compagnie. Les connaissances que j’ai acquises n’ont fait que renforcer mon envie d’apprendre sur les animaux et de passer plus de temps avec eux, sans attendre forcément d'avoir le temps et les moyens de créer un refuge. Une fois la formation en poche, j’ai déposé une annonce en ligne sur « Le bon coin » pour proposer mes services de pet-sitting à Besançon. C’était au début de l’été 2025 et je dois avouer que, en tant que nouvelle pet-sitter sur le marché, je ne pensais pas recevoir autant de demandes !

Le pet-sitting, une activité professionnelle plus subtile qu’il n’y paraît  

​Ce premier été de pet-sitting s’est très bien passé, et m’a donné envie de poursuivre l'aventure qui m’apporte énormément : de l’argent bien sûr, mais aussi un impact positif sur mon bien-être quotidien grâce au contact avec les animaux. Je me sens à ma place et ce, malgré quelques (inévitables) difficultés avec certains clients. C’est une activité qui me permet d’exprimer mon amour pour les animaux, nourrit mon envie de mieux les comprendre et assouvit mon besoin d’aider les gens. Aucune autre activité rémunératrice auparavant ne m’a apporté ce sentiment de cohérence entre mes compétences et l’utilité de mon travail de tous les jours.

Le quotidien avec les animaux, c’est le terrain de jeux du pet-sitter. On pourrait penser qu’il n’y a pas grand chose à faire, que c’est « facile ». C’est le cas si on ne s’intéresse pas à la sensibilité, au caractère et aux besoins des animaux, ni aux problématiques de leurs propriétaires. Donc, osons le dire : c’est le cas si on fait mal son boulot. Car outre les connaissances techniques nécessaires pour bien s’occuper d’un animal (comportement, alimentation…), selon moi, les qualités indispensables pour tout travailleur animalier sont : 

  • l’amour des animaux - sinon le travail ne sera pas épanouissant ;
  • la capacité à être présent à l’instant T - pour que les choses se passent bien et ne pas négliger des informations importantes sur l’animal ;
  • la volonté de remettre en question ses connaissances, les approfondir et les mettre à jour.

​Enfin, comme dans tout travail, je pense qu'il est primordial d'être attentif à ses limites et d'éviter de les dépasser, par peur de déplaire ou de « perdre » des clients. Plus facile à dire qu'à faire ! C'est pourquoi la compassion, la reconnaissance du droit à l’erreur et la capacité à se mettre à la place de l’autre sont mes alliés précieux pour gérer les interactions et actions dans mon quotidien de pet-sitter indépendante, avec mes propres animaux et dans ma vie en général.

Mon mantra pourrait être : « fais de ton mieux chaque jour pour les animaux, leurs propriétaires, mais aussi pour toi-même en tant qu’être humain ». 

La suite de l’aventure : une vie digne avec mes proches et les animaux

À ce jour, je ne suis pas pet-sitter à temps complet. À vrai dire, je ne suis pas pressée. Car le plus important pour moi, c'est de vivre une vie digne et épanouissante avec mon compagnon, de réaliser nos projets communs et personnels et de continuer à avoir du temps pour mes propres animaux. Je veux aussi continuer à écrire et poursuivre mon engagement dans les associations dont je fais partie : l’Association Lianes et l’Association des chevaux de Colombey. 

​Tout cela me semble difficilement compatible avec la pression constante d'enchaîner les contrats pour tenter d'avoir un revenu correct à la fin de chaque mois. Et surtout : je veux conserver le plaisir de m'occuper des animaux et de travailler avec leurs propriétaires. À l'heure actuelle, cela veut donc dire que je vais continuer à jongler entre un travail salarié à temps partiel et mon activité indépendante, afin d'assurer une part de revenus fixes pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes animaux plus sereinement.

​Enfin, avec le temps, j’apprends à m’accorder de vrais moments de repos, de non-sollicitation, de rien, de vie… M’asseoir sur un banc et écouter les oiseaux. Regarder les fleurs. Jouer avec mon chat. Être dans les bras de mon chéri. Voir mes proches. Descendre de la roue à hamster (métro - boulot - dodo - et pour finir, muerto) de temps en temps, et je l’espère, de plus en plus souvent à l’avenir. Goûter le temps avant qu'il ne me dévore... Aujourd'hui, il n'est plus envisageable pour moi de renoncer à cela.


cheval dans pre
Moment de contemplation au pré.

​Je suis vraiment très heureuse de ce début d'aventure avec les animaux ! Pour une fois dans ma vie professionnelle, je me sens à ma place. Je ne sais pas combien de temps je serai pet-sitter, si je créerai vraiment un refuge un jour, ni dans quelle direction cette activité indépendante de garde d'animaux va me conduire. Je sais juste que je me sens bien et j'ai envie que ça continue ! J'ai envie de mieux comprendre les animaux, de mieux m'en occuper et d'échanger avec toutes sortes de personnes aussi passionnées que moi. 

​Cet enthousiasme est un baume au cœur et rend mon existence plus légère. J'ai hâte de voir où il va m'emmener ! 🐾🐶🐱🐰🐴


femme qui caresse cheval
Prendre soin des animaux : un acte de foi au quotidien.

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